Nous allons faire un tour jusqu'au Barrage des Percières. Pour nous y rendre, nous pourrons, soit longer l'ancienne scierie par le chemin de terre (une partie de l'ancienne ligne du tacot), ou traverser le Parc Source Libre et profiter de l'ombrage de ses nombreux et divers arbres et arbustes, admirer sa roseraie et nous attarder avec étonnement ou admiration aux pieds des sculptures et devant la guinguette aux graffitis . Nous passerons près du plan d'eau des Percières, site agréable, avec aire de pique nique et jeux pour enfants, et nous pourrons voir la passerelle qui enjambe La Besbre et relie Les Percières au Parc des Sports .  A noter le changement d'orthographe. Sur les CP d'origine, Persières avec un S et aujourd'hui on l'écrit avec un C .
La création de ce barrage eu lieu en 1829. C'est à cet endroit, qu'une partie des eaux de la Besbre est retenue et contribue à l'alimentation du canal latéral à la Loire, au moyen d'une rigole qui déverse l'eau dans le bassin de Sept-Fons. Sur les 4,3 kilométres de cette rigole, 2,7 kilomètres seulement sont navigable. Cette partie navigable, à l'origine de la création du port fluvial de Dompierre, est la continuité de la partie non navigable. Elle sont reliées entre elles par des vannes. La partie navigable fut mise en service en même temps que l'ouverture du canal en 1838. 
 Avec la mise en service du canal et les 2,7 kilomètres de rigole navigable, le port fluvial de Dompierre devient actif, avec les péniches qui transportent les matériaux et le bois pour la scierie, mais il prit surtout de l'importance avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer Dompierre/Lapalisse (ligne du tacot) par laquelle arrivait la houille des mines de Bert acheminée par wagons jusqu'à la Gare du canal qui s'appelait "Dompierre canal". De cette gare partait une voie ferrée allant au bord du canal et le charbon était alors déversé dans les péniches. Au port, le bois et les matériaux étaient chargés et déchargés à l'aide d'un monorail. Le bassin du port servait à stationner les péniches, un chemin de halage permettait aux ânes et aux chevaux de tirer celles-ci.. Ce port commercial a laissé place à un port de plaisance. 
 Vue aérienne du bassin et de l'écluse de Sept-Fons Sous le pont à droite arrivée de la rigole d'alimentation du canal, partie navigable, venant du barrage des Percièeres Face à nous , le pont et l'écluse de Sept-Fons De part et d'autre du bassin le canal latéral à la Loire
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